Les Cutting Corners, ils vont conquérir le monde en conquérant votre cœur !
”To cut corners : to do something in the easiest, or fastest way”, et si finalement ne pas se poser de questions était la meilleure des réponses pour réaliser ses rêves ? Produits du terroir bourguignon, c’est le pari que font au quotidien Tommy et Ricardo, fondateurs du groupe Cutting Corners. Let’s rock.
Bonjour
Tommy : Bonjour
Ricardo : Bonjour
C’est quoi Cutting Corners ?
Ricardo : Cutting Corners c’est un groupe de rock garage formé par deux meilleurs potes qui veulent faire et qui feront un stade de France un jour (et qui préparent accessoirement un premier album en ce moment)
C’est qui Cutting Corners ?
Tommy : A la guitare électrique, on a Ricardo, en réalité il s’appelle Emile Mandrillon mais il aime beaucoup le Ricard. Il est en deuxième année de licence de géologie. Et moi c’est Tommy de Cutting Corners, ou Tom Jarlot pour les intimes, je suis le batteur et le chanteur du groupe. En parallèle je suis en L2 en gestion des entreprises.
Qu’est-ce qui vous passionne dans ces cursus ?
Tommy : RIEN ! Non sérieusement ça peut servir quand on veut gérer un groupe.
Ricardo : Découvrir la composition de ce sur quoi on vit et j’aime les cailloux.
Vous passez des concours vous ?
Tommy : On y est pas confrontés dans nos vies d’étudiants mais on peut comparer vos concours à des tremplins musicaux ! C’est une sorte de compétition entre plusieurs groupes avec un gain à la clé, par exemple une programmation sur une grande scène d’un festival.
Votre premier contact avec la pratique de la musique ?
Tommy : Moi j’ai pris des cours de batterie à l’école de musique de Meursault avec Violette (bisous à Violette)
Ricardo : et moi j’ai pris des cours dans une école de musique à Beaune (Ama musique), je prenais des cours de guitare avec un prof de piano.
Pourquoi le rock en particulier ? D’où ça vient ?
Ricardo : Je suis venu au rock tout seul en écoutant les classiques comme les Red Hot Chili Peppers ou Led Zeppelin
Tommy : C’est mon père qui m’a initié au rock, il m’a emmené voir les Red Hot au Stade de France, j’avais 11 ans. Une éducation musicale comme au collège mais version papa. Ce style nous correspond mais on s’est dit que si le rock ça marchait pas, on se lançait dans l’électro.
Racontez-nous la formation de Cutting Corners
Tommy : On s’est rencontré à une fête de la musique à Beaune, notre ville d’origine. En janvier 2020, j’ai demandé à Ricardo s’il voulait faire de la guitare dans un groupe avec moi, il était en train de faire un gâteau au chocolat, il m’a dit qu’il arrivait, enfin, je suis allé le chercher parce qu’il avait pas le permis, et Cutting Corners est né.
Pourquoi se lancer et notamment créer un groupe ?
Tommy : On a commencé la musique chacun de notre côté assez jeunes, Ricardo la guitare quand il avait 12 ans et moi la batterie quand j’avais 7 ans. On a eu d’autres groupes de musique entre temps, principalement des groupes de reprise quand on était assez jeunes. Depuis un an, on s’est lancés dans un groupe de composition.
Qu’est-ce qui vous a donné le courage/l’impulsion ?
Ricardo : On a toujours voulu le faire. Ce n’est pas vraiment une question de courage, il faut trouver les bonnes personnes avec les mêmes attentes en terme de musique et d’évolution. Avant on faisait ça juste pour le loisir mais maintenant on veut vraiment se professionnaliser.
Votre première chanson ?
Tommy : La première chanson sortie et composée est Black Spirit, Ricardo avait fait un riff de guitare que j’ai adoré, il a écrit le premier couplet, j’ai écrit le deuxième. Puis on a tourné un clip avec Caption Studio sur le campus de la fac. (15 000 vues !)
C’est quoi vos inspirations ?
Ricardo : On a beaucoup d’inspirations : Arctic Monkeys, Royal Blood, Rage against the Machine, Last Train, Shaka Ponk, Yungblud, Bring Me The Horizon.
Et votre feat de rêve ?
Tommy : Anthony Kiedis, le chanteur des Red Hot Chili Peppers
Un modèle de parcours dans le rock ?
Ricardo : Last Train, c’est un groupe qui nous influence beaucoup, même au niveau de leur parcours. Ils se sont fait connaître grâce à la scène, certaines années ils ont fait plus de 150 concerts par an, c’est ce qu’on voudrait faire : jouer, jouer et jamais s’arrêter, faire des tournées en Roumanie, en Irlande, en Allemagne, partout. C’est le modèle qu’on a envie de suivre. On a d’ailleurs eu la chance de les rencontrer au VYV festival à Dijon, c’était super inspirant.
Est-ce que vous voudriez voir des améliorations dans l’industrie musicale ?
Tommy : On a pas à se plaindre, on a été repéré assez rapidement et on connait pas mal de petits groupes comme nous qui trouvent des opportunités pour se développer. Mais globalement ça serait cool que plus de salles soient accessibles aux petits groupes car les grandes salles ne sont accessibles qu’aux grands groupes. Il faudrait plus de bar comme l’univers où tu peux venir jouer librement.
Qu’est-ce que ça fait d’entendre Black Spirit chanté par d’autres que vous, notamment en concert ?
Ricardo : ça fait un truc de ouf, on a plus besoin de chanter pendant le refrain ! On espère que ça fera la même chose plus tard mais dans un stade plein à craquer. C’est comme une première victoire pour nous.
Un souvenir du premier concert des Cutting Corners ?
Tommy : C’est un concert à la Péniche Cancale disponible sur YouTube, c’était ultra stressant, j’avais jamais chanté et on avait jamais montré nos morceaux à personne. C’est un super souvenir et on a eu un super retour des gens, ça nous a permis de faire d’autres concerts pendant l’été.
Une anecdote de concerts ou quelque chose d’improbable qui vous soit arrivés depuis la naissance du groupe ?
Ricardo : A la fin de notre premier concert, il y a un mec qui est venu nous voir et nous a dit « OUAIS C'ÉTAIT TROP BIEN », il m’a tcheké et il m’a donné un billet de 5 euros, c’est la première fois qu’on a été payé parce qu’on faisait de la musique. Depuis ce jour, on encadre tous nos billets de 5 euros.
Tommy : Une fois on est rentré au Cellier et Black Spirit passait, elle a été mise dans la playlist du Cellier, je me suis dit « C’est bizarre ça ».
Quels sont les projets et les prochains rendez-vous de Cutting Corners ?
Ricardo : On a signé en booking chez AlphaNyx Records en octobre pour faire un maximum de dates et de concerts à travers la France et l’Europe (on espère). Mis à part ça, on va sûrement sortir un album cette année et on prépare un troisième clip. On essaye aussi de démarcher des labels et des producteurs pour enregistrer des sons en studio.
Tommy : Sinon on sera le 18 février à Dijon au comptoir des bières et on sera au Wanagain Festival à Clénay en avril.
On conseille quelle musique à quelqu’un qui n’écoute pas de rock ?
Ricardo : Pour introduire quelqu’un au rock, on vous conseille Machine Gun Kelly, notamment avec son dernier album Tickets To My Downfall, car il mélange le rock avec des connotations assez pop. Le groupe italien Maneskin est aussi une bonne entrée car ils font du rock très actuel.
Pourquoi on devrait vous écouter ?
Ricardo : Parce que ce qu’on fait, on le fait avec notre cœur. Je pense que si vous voulez une bonne entrée en matière, il faut d’abord venir nous voir en concert pour vous faire une vraie idée de Cutting Corners.
A quand un concert à Carnot ?
Quand vous voulez, on est là pour jouer partout et tout le temps. [C’est pas une blague]
Des artistes dijonnais ou locaux à recommander ?
Tommy : Gentle Jams, la famille, qui est un groupe de Classic Rock de Dijon fondé par Marius Delabrosse et Simon Saconnet et Wheobe qui viennent de Lons le Saunier, ils font du rock alternatif.
Dernière question, pourquoi pas ?
Parce que « pas » il y a 3 lettres dedans, et 3 c’est pas un chiffre cool. En vrai « pourquoi pas ? », parce que dans la vie il faut y aller, à quoi ça sert de se poser des millions de questions si c’est pour ne pas y aller au final ? C’est comme ça qu’on interprète l’expression « Cutting Corners ».
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@cuttingcornersmusic ou sur Facebook : Cutting Corners et écoutez les sur YouTube, Deezer et Spotify : Cutting Corners
08.02.2022 - "Et pourquoi pas ?" - Mimi
Crédit photo: Floriane JACQUIN tous droits réservés - Février 2022
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